« C'est où le meilleur endroit pour observer des oiseaux ? »

Cette question nous est souvent posée.  Une réponse possible, c'est de référer à notre page qui liste les sites publics en Outaouais, les fameux «hotspots» de eBird.

Une autre réponse, c'est d'encourager les gens à trouver les oiseaux près de chez eux.  Comment faire ?

En utilisant GoBird ou la fonction Explorer de l'application et du site Web d'eBird.

Qui n'a pas déjà vu ce rapace perché en bord de forêt ou pas très loin d'une mangeoire ?

Quand on a appris à les reconnaître, leurs différences finissent par être facilement observables au premier coup d'oeil ou presque.

Et si on y arrive pas, eBird permet de saisir : «Épervier brun ou É. de Cooper», le temps qu'on développe notre capacité à les différencier.

Ah les parulines !

Toutes différentes, mais parfois si semblables... Et bien sûr, elles changent de plumage une fois qu'on a enfin réussi à différencier une espèce d'une autre espèce, et le mâle de la femelle.

Pour réussir à bien identifier les quelque 25 espèces de parulines qui nichent en Outaouais ou n'y font qu'un bref arrêt migratoire, consulter l'article.

Identifier certains moucherolles représente tout un défi, même s'il y a moins de moucherolles que de parulines ou de bruants.

D'ailleurs, dans eBird, on a toujours l'option de saisir : «Moucherolle des aulnes ou M. des saules» quand on n'est pas certain.

L'identification à l'oreille est parfois la seule option. Un outil comme Merlin ID, malgré ses limites, peut devenir un bon allié en attendant de développer soi-même sa capacité à reconnaître chaque chant et chaque cri.

Différencier un Bruant fauve d'un Bruant familier, c'est relativement facile.

Mais pour d'autres bruants, ça l'est beaucoup moins.  Parfois, c'est surtout la poitrine, rayée ou non, qui fait la différence. D'autres fois , c'est un bec bicolore ou une marque jaune près du bec qui permet de distinguer une espèce d'une autre.

On présente ici tout ce qu'il faut connaître à ce sujet.

En Outaouais, on peut observer le Petit Fuligule et le Fuligule milouinan presque toute l'année, quoique beaucoup moins durant l'été comme en témoigne l'histogramme des présences tiré de eBird.

Le fait que dans eBird, on puisse saisir :«Fuligule milouinan ou Petit Fuligule» montre bien la difficulté à les différencier.  Alors comment faire ?

Plusieurs outils permettent d'identifier les oiseaux que l'on observe ou photographie.  Il y a les guides d'identification imprimé, comme le Paquin-Caron, le Sibley, le Peterson et ceux de Suzanne Brûlotte, par exemple.

Il existe aussi plusieurs applications et plusieurs sites Web qui peuvent aider à l'identification. On en présente quelques-uns ici.